Le (la) mari a decide de partir, mais sa decision est trop cruelle a les yeux.

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Comment faire pour depasser l’etat d’abandon que l’on ressent apres une separation subie.

1 – S’accorder 7 journees a 1 mois de repit

S’entendre penser « c’est fini » peut etre si douloureux qu’on se sente hebete(e), sur le carreau, comme quand on avait retourne une grosse claque emotionnelle.

Avant tout, prenons du temps Afin de accuser finir. Ne reagissons pas a chaud. C’est l’instant de faire appel a une sagesse plutot qu’aux petits copains/copines qui nous diront – ils font votre qu’ils peuvent – qu’on s’en remettra ou que « un(e) de perdu(e), dix de retrouve(e)s ».

Cela n’y a pas de solution instantanee Afin de ne plus souffrir. Le meilleur des psys, la plus formidable des coaches ne saura jamais prendre votre douleur et la faire s’envoler : si l’on reste blesse, il faut laisser la peau se remettre, et le c?ur tout autant. Dans mon livre Rendez-moi le ex, je recommande de prendre 7 heures a 1 mois de recul, ce que j’appelle la « periode zero contact ». Une periode ou on s’empeche de recontacter l’ex. Un tantinet comme si l’on s’en desintoxiquait. Divers sites americains prevoient d’ailleurs une sacree desintoxication amoureuse, un planning a suivre a Notre lettre, ainsi, c’est une bonne idee dans le fond, tant ma dependance affective ressemble a d’autres dependances lorsqu’elle est aigue. De 7 jours a 1 mois, c’est le delai raisonnable Afin de reprendre votre souffle et vos esprits. Si ca n’est nullement suffisant, si vous craquez avant, si votre souffrance reste handicapante, n’hesitez gui?re a en parler a votre professionnel. Une aide exterieure pourra vous aider a « passer le cap » plus rapidement que vous ne le feriez tout(e) seul(e).

2 – Le (votre) faire tomber de son piedestal

Etre quitte fera de l’etre adore un intouchable. Cela (elle) etait parfait(e). Il (elle) faisait tout beaucoup. Et quand il (elle) faisait mal, ce n’etait nullement sa faute, c’est parce qu’il (elle) avait eu une enfance ardu. Vous vous reconnaissez au sein d’ ces assertions ? C’est ainsi : etre prive de quelqu’un que l’on kiffe nous fera oublier tous ses defaut, et au passage le (ma) pardonne de nous avoir neglige(e) !

Il (elle) vous manquait de respect, ne repondait jamais a ces demandes, ne comblait vos besoins que quand ca l’arrangeait, ne tenait nullement compte de votre opinion ? Enlevez le motocross qui, jusque-la, vous cachait la realite et faites-le (votre) chuter de son piedestal ! N’avez-vous jamais, vous aussi, eu une enfance complexe ou connu des periodes penibles par le passe ? N’avez-vous nullement ete, malgre bien, a son ecoute ? N’avez-vous pas tente de repondre a ses besoins (si votre n’est gui?re l’eventualite, c’est l’occasion de vous remettre en cause egalement) ?

Souffrir d’un amour perdu ne dispense aucun porter un regard critique. Au contraire ! La colere, ou le refus d’etre emprisonne dans l’adoration, est indispensable pour commencer a faire son deuil. C’est le signe que vous sortez du deni, votre etat qui permet de faire vivre eternellement un amour fini.

3 – Faire Notre paix avec soi

Manque plus que Notre rupture ne doit nous faire perdre notre esprit critique, etre quitte(e) ne fera pas de nous Plusieurs sous-personnes ! Nous sommes, l’ensemble de et l’ensemble de, des femmes et des hommes dignes d’interet. Et la separation ne change rien a i§a. Pourtant, une estime de soi en a pris un coup dans l’aile. Soudain, nous nous disons que nous sommes moches, trop vieux (trop vielles), pas attirant(e)s, betes, etc. Et que le cumul de l’ensemble de ces defauts nous condamnera a mourir seul(e)s dans la plus parfaite indifference. J’me trompe ? N’est-ce pas votre que vous pensez ?

Ce pourrait i?tre normal, car sa perte de ce amour a blesse ce amour-propre. Mais ne vous enfoncez nullement dans l’autocritique. Pensez beaucoup que se sentir « trop ceci » ou « pas assez ceci » n’est pas un defaut, c’est une pensee invalidante, une fausse croyance, et que le meilleur moyen Afin de se sentir malheureux reste de se comparer a toutes les autres (lesquels sont, a leur tour, tres nombreux a affirmer de nombreuses mal d’eux-memes, rassurez-vous !) il faudra donc lutter afin que ces pensees ne se transforment nullement en une amertume indelebile.

Ressentir de l’amertume est normal puisque nous n’avons pas choisi d’etre prive d’amour. On reste aussi tente de voir tout en noir. Pourtant rassurons-nous, cet amour a bien existe, et il a ete partage. Entretenir des pensees hostiles nous empeche non juste d’effectuer une deuil, mais aussi d’entretenir le « reservoir d’amour » que nous avons en nous et qui nous aide a etre aimes des autres, mais surtout de nous-memes. Et si c’etait cette propension a l’acrimonie, autant que celle a vous denigrer, qu’a fui votre ex ? Ce pourrait etre bien de la corriger, qu’en pensez-vous ? Aussi, petit a petit, accueillez les sources de satisfaction et stockez-les precieusement.

Ce billet fera echo a la histoire, mais des questions restent en suspens ? Vous pourrez prendre rendez-vous avec moi.